Bornéo situé en Asie du Sud-Est est la troisième plus grande île au monde avec une superficie de 743 330 kilomètres carrés , et sa partie indonésienne, nommée Kalimantan en Bahasa Indonesia (Langue Indonésienne), représente 73 pourcents de ce vaste territoire.
La formation géologique de Bornéo remonte à des millions d’années, sans surprise, et permet aujourd’hui d’avoir une flore et une faune variées.
Bornéo possède une histoire fascinante qui remonte à plusieurs millénaires. L’île a été un important centre commercial pour les commerçants chinois, indiens et arabes depuis des siècles. Les premiers royaumes hindou-bouddhistes sont apparus au IVème siècle, suivis par des sultanats musulmans à partir du XVe siècle.
Ensuite, l’influence coloniale occidentale a également laissé sa marque sur Bornéo. Les Portugais, les Néerlandais et les Britanniques ont tous revendiqué des parties de l’île à différentes époques.
Grâce à son histoire, aujourd’hui Bornéo est un mélange vibrant de cultures anciennes et modernes.
Elle est assez peu peuplée au regard de sa superficie puisque seulement 20 millions d’âmes se répartissent ce vaste territoire. On distingue les Malais, musulmans et répartis sur les côtes essentiellement, des peuples dayaks, constitués de dizaines d’ethnies différentes, et qui continuent à pratiquer les langues et les cultures d’origine de leurs ancêtres. Ils ont cependant adopté des éléments culturels extérieurs, dont le christianisme par exemple.
L’île est située sur l’équateur et bénéficie de ce fait d’une pluviométrie très abondante, ce qui a permis, grâce aussi à des températures assez élevées tout au long de l’année, à une végétation très dense de la recouvrir au cours des siècles.Il n’est donc pas surprenant que la forêt primaire au cœur de l’île soit l’hôte de la biodiversité la plus riche du monde. On y trouve de très nombreuses espèces de plantes carnivores, des grenouilles étonnantes, colorées et vénéneuses, et de nombreux grands singes, dont le Gibbon et l’Orang-Outan.
Signalons le projet un peu fou du gouvernement indonésien, qui, du fait que Jakarta s’enfonce chaque année de 25 cm dans le sol et devrait être submergée à l’horizon 2050, va déménager la capitale sur la côte orientale de Kalimantan…Il est enfin à noter tristement que parmi tous les endroits du monde victime de déforestation, Kalimantan est la plus touchée, avec environ 21 pourcents de sa surface brûlée, le plus souvent au profit de plantations de palmiers à huile.
Archipel360 vous propose donc de visiter ce sanctuaire de la flore et de la faune pendant qu’il est encore temps !
Le Parc National de Tanjung Puting se situe au sud de Kalimantan. Créé en 1971 et reconnu comme Réserve Biosphère par l’Unesco en 1977, il couvre une superficie de 355 000 hectares de forêt vierge principalement, parcourus par de nombreuses rivières.
Ce sanctuaire unique a pour but premier d’assurer la protection des Orang-Utans. Et cette mission est réussie puisque leur population atteint aujourd’hui environ 6000 individus, la plus grande population d’orangs-outans à l’état sauvage au monde.
Le parc abrite également 220 espèces d’oiseaux, ainsi qu’un grand nombre d’insectes et de mammifères, tels les proboscis, (singes au nez courbé ou nasique), des macaques à longue queue, des crocodiles et de petits léopards.
Archipel360 vous propose de visiter le Parc de Tanjung Puting en 3 jours et deux nuits.Aisément accessible depuis Java, via Jakarta ou Surabaya, cette extension vous permettra de vivre une aventure unique sans faire face à la lourdeur d’une expédition.
A moins d’une heure de l’aéroport de Pangklalan Bun, vous embarquerez sur un petit bateau en bois typique de la région, le Klotok. Car c’est par voie fluviale que vous aborderez le parc. Vous remonterez la rivière Sungai jusqu’à Camp Lakey.Vous aurez alors l’occasion de pénétrer dans la forêt en 3 endroits, afin de rencontrer les grands primates. La première fois que vous les verrez, attendez vous à être parcourus de frissons, tant croiser leur regard est une expérience intense !
Les mères et leurs petits, les jeux, l’ambiance de la forêt qui vous entoure… Le temps va suspendre son vol.
Entre chaque escale, la navigation dans les dédales de verdure est elle aussi une expérience merveilleuse. Les divagations de la lumière au travers des branches, les reflets sur l’eau, ce rythme lent, posé, qui prête à la rêverie éveillée : autant de moments forts.
Surtout lorsqu’un vol de Calao a longue queue fendra l’air devant la proue de votre embarcation, ou qu’un groupe de macaque sautera de branche en branche à votre passage.
La nuit, le bruissement des insectes et des grenouilles vous bercera dans votre cabine, en attendant le petit déjeuner à ciel ouvert et les nouvelles découvertes du jour nouveau.
Le parc de Tanjung Puting abrite une diversité remarquable d’écosystèmes, incluant la forêt tropicale humide, des marécages ou mangroves. C’est l’habitats d’une faune riche et variée :
Une croisière en klotok dans le parc national de Tanjung Puting est une aventure unique qui vous permet de vous immerger dans la nature sauvage de Bornéo.
Ces croisières permettent d’observer la faune, de visiter les centres de réhabilitation des orangs-outans, et de profiter de la beauté naturelle du parc.
Des sentiers de randonnée permettent d’explorer les forêts tropicales et d’observer la faune de plus près.
Les visites aux centres de réhabilitation comme Camp Leakey offrent une chance unique de voir les orangs-outans de près et d’en apprendre davantage sur les efforts de conservation.
Le Camp Leakey est un pilier central dans les efforts de conservation des orangs-outans à Bornéo, combinant recherche, réhabilitation, éducation et collaboration avec les populations locales pour protéger ces primates et leur habitat.
Depuis sa fondation en 1971 par la primatologue Dr. Biruté Galdikas, le Camp Leakey est un centre de recherche où des scientifiques étudient les comportements des orangs-outans de Bornéo. Le camp sert de refuge pour les orangs-outans orphelins ou capturés, les préparant à un retour à la vie sauvage.
Il joue un rôle crucial dans la protection des habitats des orangs-outans contre les menaces telles que la déforestation, l’exploitation minière et les plantations de palmiers à huile.