La Papouasie, autrefois Irian Jaya, est la partie occidentale de la Nouvelle-Guinée, la deuxième île du monde derrière le Groenland en termes de superficie. On la nommait autrefois « la fin de l’océan », tant il est vrai qu’elle est loin de chez nous, même pour un javanais. Il faut bien compter, 6 heures de vol, au moins, depuis Jakarta !
Sa capitale est Jayapura, ville de 300 000 habitants, reliée à quelques points dont la frontière avec la Papouasie Nouvelle-Guinée, par quelques routes…
Car la Papouasie est le territoire des extrêmes.
On y trouve des montagnes culminant à presque 5000 metres d’altitude, qui peuvent voir la neige comme on dit. Les derniers glaciers ont fondu il y a peu. La majeure partie du territoire, soit presque 75 pour cents, se compose de forêt tropicale humide, de vastes zones marécageuses, de savanes, et certaines des plus vastes entendues de mangroves du monde.
Hormis dans les hautes terres, la plupart des régions sont chaude et humides toutes l’année.
Ces vastes territoires hébergent de nombreuses espèces animales : de nombreux marsupiaux, des oiseaux fantastiques tels le Casoar ou les Oiseaux de paradis aux plumes si colorées, des cacatoès, de nombreux lézards, et les papillons les plus grands du monde. Les zones humides regorgent de crocodiles d’eau fraiche, de renards volants, de chauves-souris….
Mais la Papouasie et son territoire mystérieux et intrique, c’est avant tout des hommes, qui s’y sont installés il y a quelques 50 000 ans et dont les mœurs et coutumes n’ont parfois que peut évoluées depuis, et le voyageur qui se rend en Papouasie fait le détour afin de rencontrer les tribus la peuplent. On en recense 250, certaines n’ayant que très peu ou pas de contact avec notre monde.
Parce que leurs modes de vie sont menacés par l’exploitation des ressources forestières et minières (on trouve en Papouasie les plus importants gisements d’or et de cuivre au monde), parce que les routes vont se construise, l’homme et l’argent sont capable de tout, Archipel 360 vous invite à vivre une aventure sans commune mesure en partant à la rencontre de peuples extraordinaires.
Nichée au coeur des hautes montagnes et des forêts impénétrables du centre de la Papouasie, la vallée de Baliem s’étire sur plus de 60 kilomètres de long et une vingtaine de kilomètres de large. On y accède uniquement par avion, aucune route ni voie fluviale ne relie cette région qui n’a été découverte par les Occidentaux qu’en 1938 lors d’une expédition hollandaise.
Traversées par d’abondantes rivières, les terres fertiles de cette vallée du bout du monde abritent principalement des Papous de l’ethnie Dani qui sont longtemps restés isolés. Aujourd’hui, la capitale Wamena se développe rapidement et accueille plus de 10,000 habitants venus des quatre coins de l’archipel indonésien. C’est à travers de longues randonnées, au sein de superbes paysages de montagne, que l’on peut découvrir les villages les plus reculés où le mode de vie reste ancestral.
Imaginez une terre où s’étendent à perte de vue des jungles profondes entrecoupées de montagnes majestueuses, certaines parées d’un manteau de neige éternelle. La Papouasie, c’est ce territoire de contrastes, riche d’une biodiversité à la fois exubérante et fragile. Ici, l’exploration prend des airs de safari où l’on croise le regard curieux d’oiseaux aux plumages éclatants, rarement troublé par le passage de l’homme. Les amoureux de faune et de flore trouveront dans cette immensité verte un paradis à leur mesure, que ce soit au gré d’une randonnée ou lors d’une plongée au cœur d’atolls coralliens vibrant de vie.
A travers les vallées et les côtes, les tribus de la Papouasie dessinent un tableau d’une richesse culturelle inégalée. Plus de 250 langues distinctes s’y côtoient, preuve de la diversité des peuples préservant jalousement leurs coutumes. Des Dani, Yalis et Lanis de la vallée de Baliem aux Korowais, bâtisseurs de maisons perchées, en passant par les Asmats, connus pour leur art du bois, chaque rencontre devient une page d’un livre ouvert sur la pluralité de la condition humaine. C’est en s’immergeant dans leur quotidien que le voyageur découvre les subtilités d’une vie arrangée par les échos d’une nature omniprésente et respectée.