Le volcan Semeru, également connu sous le nom de Mahameru, est le plus haut volcan de Java et l’un des plus actifs d’Indonésie. Situé dans la province de Java oriental, il culmine à 3 676 mètres d’altitude. Semeru est une destination prisée pour les randonneurs et les alpinistes en quête d’aventure et de paysages spectaculaires.
L’ascension du volcan Semeru est une aventure exigeante mais immensément gratifiante, offrant des paysages à couper le souffle et une expérience inoubliable de la puissance et de la beauté de la nature volcanique de Java.
Semeru est un stratovolcan, caractérisé par des éruptions explosives et la formation de couches successives de lave, de cendres et de roches volcaniques.
Semeru est en éruption quasi continue, avec des explosions mineures se produisant régulièrement. Les éruptions sont souvent accompagnées de coulées de lave et de nuages de cendres.
En raison de son activité constante, l’ascension de Semeru peut être dangereuse, et les randonneurs doivent être préparés et informés des risques.
La plupart des ascensions commencent au village de Ranu Pani, situé à environ 2 100 mètres d’altitude. Ce village est accessible depuis Malang ou Probolinggo, deux grandes villes de Java oriental.
Les randonneurs quittent Ranu Pani et se dirigent vers le lac Ranu Kumbolo, un magnifique lac de montagne où ils passent la nuit. La randonnée jusqu’à Ranu Kumbolo prend environ 4 à 5 heures.
Le Deuxième jour. de Ranu Kumbolo, la montée continue vers le camp de base de Kalimati, qui est à environ 2 700 mètres d’altitude. Cette partie de la randonnée prend environ 3 à 4 heures. Les randonneurs campent à Kalimati avant de tenter l’ascension du sommet.
L’ascension vers le sommet commence généralement le 3 eme jour tôt le matin (vers minuit) pour atteindre le sommet au lever du soleil. Cette partie est la plus difficile, avec une pente raide et un sol volcanique instable. Il faut environ 5 à 7 heures pour atteindre le sommet depuis Kalimati.
L’ascension est considérée comme difficile en raison de la longueur du trajet, du dénivelé et des conditions variables du terrain. La dernière partie de l’ascension est particulièrement exigeante.