Le temple de Candi Sukuh est un site archéologique unique situé sur les pentes occidentales du mont Lawu, dans la province de Java central, en Indonésie. Construit au 15ème siècle pendant la période tardive de l’empire Majapahit, ce temple hindou-javanais est connu pour son architecture atypique et ses sculptures érotiques, qui le distinguent des autres temples de la région.
Le temple de Candi Sukuh est une destination fascinante pour les amateurs d’histoire et de culture.
Candi Sukuh est situé près du village de Berjo, dans le district de Ngargoyoso, à environ 36 kilomètres à l’est de Surakarta (Solo).
Le temple est perché à environ 910 mètres au-dessus du niveau de la mer, offrant une vue panoramique sur les paysages environnants.
Contrairement aux temples hindous traditionnels de Java, Candi Sukuh présente une architecture pyramidale qui rappelle les structures mésoaméricaines, comme celles des Mayas.
Le temple principal est une pyramide tronquée avec une base rectangulaire et un sommet plat. Les visiteurs accèdent au sommet par un escalier raide.
Candi Sukuh est célèbre pour ses sculptures et reliefs érotiques, qui symbolisent la fertilité et les rituels de transition. Parmi les plus notables, on trouve des représentations explicites de l’acte sexuel et des organes génitaux masculins et féminins. Les représentations érotiques sont souvent interprétées comme des symboles de fertilité et de rituels de passage, notamment ceux liés à la puberté et à la fertilité agricole.
Le temple présente également des reliefs racontant des histoires mythologiques et légendaires, notamment des scènes de l’épopée du Mahabharata et des figures de divinités hindoues.
À l’entrée du complexe, un portail orné de sculptures de dragons accueille les visiteurs. Ce portail mène à la cour principale où se trouve la pyramide.
L’architecture inhabituelle de Candi Sukuh, avec sa pyramide tronquée, a suscité des débats parmi les chercheurs sur les influences culturelles qui ont façonné sa construction. Certains suggèrent des influences locales pré-hindoues, tandis que d’autres voient des parallèles avec les cultures mésoaméricaines.